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Le développement de l'industrie laitière

Comment cette industrie est devenue ce qu’elle est aujourd’hui?

La France après la 2e guerre mondiale
Le bilan économique est très lourd : la production industrielle correspond à plus que 35% en 1944 de ce qu’elle était en 1938 et 42% en mai 1945. La production agricole après-guerre quant à elle ne représente plus que 60% de la production agricole avant-guerre.
La guerre laisse la France avec une économie très affaiblie, une insuffisance de machines agricoles et une pénurie de charbon qui est alors la source d’énergie majeure à l’époque. La main d’œuvre requise pour remplacer les machines est peu nombreuse ce qui entraîne un manque de productivité importante.
Le lait était réservé aux enfants de moins de 3 ans d’abord, aux enfants âgés de 3 à 21 ans et aux adultes de plus de 70. Si le lait était réservé à ces catégories c’est parce qu’il était perçu comme une source de calcium importante et donc très important pour les os dont le développement s’effectue majoritairement entre 0 et 21 ans et dont la fragilité est majeure chez les individus de plus de 70 ans.
 
Influence de la FAO
Le 16 octobre 1945, la FAO (Food and Agriculture Organization) voit le jour aux Etats-Unis, elle est l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Son objectif principal était de réalimenter les populations épuisées d’après-guerre. Ainsi, une partie du budget du plan Marshall de 13 milliards de dollars a favorisé l’agriculture en France. Le plan Marshall est le prêt d’argent par les Etats-Unis aux pays européens notamment à l’Allemagne et à la France afin que ces derniers se relèvent de la guerre.
L’influence américaine sur l’Europe et le Canada est forte. Selon la FAO, le manque de protéines animales est le problème majeur des carences de l’alimentation d’après-guerre et préconise d’augmenter les productions de viandes et de produits laitiers. Ce sont sur ces bases alimentaire que l’Europe instaure de nouvelles habitudes alimentaires avec principalement la présence de lait.

Le programme de l’OMS reposait sur une bonne intention et on doit admettre que son effet a été d’améliorer la santé de la population.
Cependant, les opinions en regard du lait ont grandement évoluées.
Que s’est-il passé?

Pour les produits laitiers

Le Programme National Nutrition Santé recommande de consommer 3 produits laitiers par jour et de miser sur leur variété pour équilibrer nos apports en calcium, matières grasses et sel.
Les produits laitiers s’imposent comme la meilleure source de calcium de notre alimentation. Leur calcium est particulièrement bien absorbé et assimilé par l’organisme. Cette biodisponibilité est renforcée par la présence de protéines et de phosphore.

Les bienfaits du lait

Contre les produits laitiers

On dit aussi que le lait n’est pas la meilleure source de calcium. Le lait de vache serait difficilement assimilable par le corps humain. Les aliments les plus riches en calcium de la planète viennent de la sphère végétale, en particulier des feuilles vertes telles que le kale, les épinards et le brocoli, et ce calcium-là est assimilable.

Le calcium contenu dans le lait de vache (et des autres animaux) n’est pas assimilé correctement par notre organisme selon ce site web.

Ainsi, les produits laitiers participent à la prévention de l’ostéoporose,des maladies cardiovasculaires1, du cancer du colon2 et de l’obésité3.En effet, les produits laitiers semblent jouent un rôle dans la gestion du surpoids et dans l’apparition du syndrome métabolique.
 
Enfin, une consommation régulière de lait permettrait de maintenir un taux sanguin de cholestérol HDL (bon cholestérol) élevé, facteur de protection contre les maladies cardiovasculaires.

Contrairement aux fruits et aux légumes

Le lait est un aliment très peu contaminé
Le contrôle des contaminants dans le lait est stricte. De plus, la culture de l’herbe ne requiert pas de pesticides. Le lait de vache n’en contient pas ou très peu.

La production de méthane

Les vaches possèdent dans leur rumen des bactéries qui dégradent la cellulose et cette fermentation naturelle produit du méthane.  Il correspond à 5 % des gaz à effet de serre émis en France. En contrepartie, l’herbe des prairies, consommée par les ruminants capture le CO2 de l’air et le convertit en glucides grâce à la photosynthèse. Lorsque les végétaux fanent, ce carbone est intégré et stocké durablement dans le sol des prairies.

La majeure partie du méthane que les vaches rejettent est compensée par le stockage de carbone dans le sol des prairies qu’elles pâturent. Cette information est volontairement occultée par les groupes écologistes.

De plus, l’élevage de ruminant permet donc de conserver au niveau national 11 millions d’hectares de prairies permanentes qui, si elles étaient labourées, relâcheraient une grande quantité de carbone dans l’atmosphère (1000 kg) de carbone par hectare et par an)

Les laitages vont vous aider à maigrir et à faire baisser votre cholestérol. Encore des vérités basées sur des études douteuses ou dépassées qui sont contrecarrées par de nombreuses autres..

Écrit par Thierry Souccar en mars 2007 et révisé par l’auteur en 2008, Lait, mensonges et propagande « développe et amplifie les arguments ébauchés dans Santé, mensonges et propagande »

Diminuer le risque d'ostéoporose?

5 mythes sur le lait de vache

La production de méthane

En 2006, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a estimé que l’activité liée à l’élevage représenterait, au niveau mondial, 18 % des émissions de gaz à effet de serre. En France, la part de ce secteur s’élève à 11 %. L’élevage émet trois types de gaz à effet de serre : le CO2, le méthane et le protoxyde d’azote. 

L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre et de 63 % de la déforestation en Amazonie. Le 5e rapport du GIEC recommande une diminution importante de la consommation de viande : suivre les recommandations de la Harvard Medical School serait aussi efficace que de diviser par deux le parc automobile mondial.


Qui croire?

De nombreux site web exposent une opinion sur le lait de vache. Les arguments se contredisent et il devient difficile de discerner une information fiable permettant de prendre la meilleure décision sur nos choix alimentaires.
 
Ce qui motive mes doutes dans l’argumentation présentée autant par les livres modernes que par les sites web repose dans les intentions que je perçois dans les propos des deux partis.
 
Il existe plusieurs lobbys et promoteurs qui travaillent à maintenir chez le consommateur l’habitude de consommer des produits laitiers. C’est un domaine lucratif et ils ont des produits à vendre.
 
Cependant, en parcourant les sites web des détracteurs des produits du lait, je me trouve en face de sites qui sont également vendeurs. Sur les 31 sites consultés, il semble toujours y avoir quelque chose à vendre: un produit, un service ou une école de pensée.
 
Il n’est donc pas possible de se fier aux études et aux statistiques qu’on nous présente parce que l’esprit scientifique est absent. Les laboratoires, les protocoles et les interprétations sont trop souvent mis en place pour prouver une idée préconçue. Pire, les résultats sont repris par des personnes qui les interprètent à leur manière ajoutant un niveau supplémentaire d’incertitude.
 
Peut-être est-il possible de faire sortir un peu de vérité en confrontant les argumentaires et en cherchant dans la littérature des recherches à caractère scientifique faites par des gens qui n’avaient rien à vendre. On dit beaucoup de chose sur le lait: bienfaits pour la santé, ostéoporose, maladies, écologie, maltraitance des animaux.
 
Qu’en est-il?